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RTS - LE JT 20H DU LUNDI 03 NOVEMBRE 2025
ORTB BENIN - LE JT 20H DU LUNDI 03 NOVEMBRE 2025
RTB TV - LE JT 20H DU LUNDI 03 NOVEMBRE 2025
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RTN Niger - LE JT 20H DU LUNDI 03 NOVEMBRE 2025
EQUINOX TV / LE JT 20H DU LUNDI 03 NOVEMBRE 2025
L’émotion n’est pas redescendue à Rigasa, dans la proche banlieue de Kaduna. Lors d’une descente menée jeudi soir dans une maison du quartier Rigasa, la police de Kaduna a découvert plus de 300 enfants et adultes enfermés et enchaînés dans ce que les médias appellent désormais « la maison de l’horreur ».
Durant tout ce week-end, les victimes de cette autoproclamée école coranique de Kaduna ont tenté de refaire surface. Certaines ont pu rejoindre leur famille. Un nombre important de ces rescapés bénéficie d’une aide humanitaire de la part de la police et l’État de Kaduna.
Certains rescapés sont hospitalisés pour soigner de sérieuses blessures physiques. D’autres ont dû être internés dans des unités psychiatriques. Et ceux dont l’état de santé le permet sont hébergés dans un campement géré par la police avec le soutien de l’État de Kaduna.
La police nigériane a procédé à l’enregistrement de ces rescapés. Certains mineurs viendraient du Ghana, du Mali et du Burkina Faso, et le statut de ces enfants reste préoccupant pour la police. Elle a multiplié les appels pour joindre les parents et proches de ces mineurs en particulier.
En première ligne au nom de l’État de Kaduna, Hafsat Baba a mobilisé ses services pour aider en urgence ces rescapés. En charge des questions de développement social et des droits de l’homme, elle compte recenser et contrôler toutes les écoles existant dans l’État de Kaduna.
La commissaire promet la fermeture définitive de tous les lieux ne respectant pas les normes d’accueil et d’hébergement et la législation. Une fermeté partagée par le président Muhammadu Buhari.
Le chef d’État nigérian appelle les leaders religieux et traditionnels à collaborer avec les agences fédérales et des États. Il veut les impliquer contre la prolifération de lieux comme cette maison de Rigasa.
Des établissements selon le président, dont les abus contre les enfants sont connus bien souvent localement, mais dont l’activité reste jusque-là acceptée dans le nord du Nigeria.
rfi
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