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MALI : Plan de déstabilisation déjoué

MALI : Plan de déstabilisation déjoué

La crise du carburant n’était que le premier acte d’un scénario catastrophe visant à déstabiliser l’État, orchestré pour le contrôle des ressources minières. Une analyse sécuritaire et stratégique fait ressortir ici les links apparus ces derniers temps dans le boost narratif du fait terroriste au Mali. Par aveuglement ou enchantement ?

Le Mali se trouve au cœur d’une offensive qui n’a rien de conjoncturel. Les événements d’octobre 2025 – de la pénurie de carburant à ce maléfique plan de déstabilisation – ne sont pas des faits isolés. Ils s’inscrivent dans un plan diabolique de paralysie de l’économie, méthodiquement conçu et exécuté par une coalition d’intérêts convergents pour affaiblir l’État, briser sa souveraineté et assurer le pillage des richesses minières. Ce plan, révélé par les autorités maliennes, repose sur une séquence en sept étapes : sabotage logistique, manipulation sociale, infiltration militaire, offensive terroriste, guerre psychologique, retrait diplomatique et campagne médiatique. Chaque phase vise à créer une crise multidimensionnelle, à la fois énergétique, institutionnelle et symbolique.

Les attaques coordonnées contre les convois de citernes par des éléments du JNIM ont provoqué une pénurie artificielle, ciblant la capitale pour maximiser l’impact social. Cette pénurie, bien que les stocks soient disponibles, a été amplifiée par des détournements internes et des files militarisées, créant un climat de psychose mêlée aux frustrations légitimes pour actionner leurs agitateurs. Des appels à manifester ont ainsi été lancés par des réseaux anonymes, relayés par des relais médiatiques extérieurs, dans une tentative de canaliser la colère populaire vers une rupture politique.

COALITION D’INTÉRÊTS CONVERGENTS

Les activités de renseignement et de coordination subversives, ont renforcé les soupçons d’ingérence étrangère au cœur du dispositif jusqu’à déboucher sur ce nouveau plan de déstabilisation, qui a connu une tentative spectaculaire dans la forêt du Baoulé, où plus de cent combattants du JNIM ont lancé une attaque d’envergure contre un convoi stratégique. Selon des sources sécuritaires, les assaillants étaient accompagnés de photographes et de cameramen, preuve qu’ils comptaient filmer leur opération pour en faire un outil de propagande, dans l’espoir d’atteindre Bamako et de faire plier le pays. Mal leur en prit : l’unité chargée de l’escorte a riposté avec vigueur, semant la débandade dans les rangs terroristes. Une riposte cinglante sans précédent a permis d’en neutraliser des centaines de terroristes équipés, armés, véhiculés, endoctrinés et drogués. Les forces spéciales et l’aviation malienne sont ensuite intervenues en appui, aidant à neutraliser plusieurs autres dizaines de combattants qui cherchaient à fuir et à détruire leur base arrière dans la zone de Mousafa.

Cette opération, chirurgicale et décisive, illustre la montée en puissance des capacités tactiques des FAMa et leur maîtrise du terrain avec une farouche détermination qui ne laisse aucune chance à ces mécréants mercenaires qui ont transformé nos forêts en sanctuaire et bases d’entraînements de groupes obscurantistes aux esprits faibles faciles à manipuler quand eux-mêmes croient pouvoir en manipuler parmi les Maliens sur les réseaux sociaux et le soutien de médias occidentaux démasqués dans leur double jeu.

Ces événements surviennent en même temps que des Chancelleries occidentales appellent leurs ressortissants à quitter le territoire malien. Elles confirment ainsi l’existence d’une coalition d’intérêts convergents entre des États opposés au pouvoir en place au Mali et les groupes terroristes constitués en plein cœur de nos localités et forêts, où ils chercheraient à reprendre du terrain, à animer des réseaux internes corrompus, tout en captant des rentes logistiques à partir de la pénurie de carburant.

SOUTIEN INDIRECT AUX GROUPES TERRORISTES

Diverses puissances occidentales cherchent également par ce moyen peu élégant de punir l’affront de l’indépendance stratégique proclamée du Mali sur ses ressources minières. Avec l’assistance des agences de tabloids et des médias mainstream internationaux, ensemble ils veulent façonner une perception délégitimante du régime de Transition. Prouvant au passage et à dessein que ce qui se joue au Mali est une guerre hybride dont le carburant n’est que le prétexte visible. Mais ce qui a été déjoué est autrement plus compliqué et c’est là tout l’enjeu de ces effets démonstratifs globaux. Fondamentalement il ne s’agit que d’une velléité de s’enrichir de pays riches qui veulent avoir droit d’accès et la haute main sur des ressources stratégique et modernes. Tel est le but de ce jeu de la mort en exerçant des pressions constantes, extrêmes et aux conséquences fâcheuses pour le contrôle des ressources minières (or, fer, lithium, uranium, pétrole, gaz, manganèse, phosphates etc.). C’est là ce qui constitue le véritable moteur des convoitises internationales qui nient notre souveraineté et bafouent notre indépendance. Sans égards pour les légitimes aspirations des populations aux intérêts vitaux à préserver.

Le soutien indirect aux groupes armés terroristes sous couvert du Jnim, vise donc à rendre les zones minières impraticables pour l’État malien, mais perméables aux acteurs agissant sous leur influence. Cette stratégie de la crabe qui constitue une violation manifeste du droit international relatif à la souveraineté permanente des peuples sur leurs ressources naturelles.

SABOTAGE ÉCONOMIQUE

La guerre hybride se déploie par le sabotage économique, la manipulation de l’opinion, l’infiltration institutionnelle et la pression diplomatique. Le retrait précipité de certaines chancelleries, sans justification sécuritaire claire, s’inscrit dans une logique de guerre psychologique visant à créer la panique et à délégitimer le gouvernement. La campagne médiatique orchestrée depuis Paris, avec des articles à charge souvent commandités, participe à cette stratégie d’encerclement narratif. Le Mali n’est plus un vassal ; toute tentative d’imposer des choix extérieurs est une agression inacceptable contre sa souveraineté.

Malgré toute la sophistication du dispositif narratif, le peuple malien n’a pas cédé un pouce. Les convois logistiques ont été réorganisés, les éléments subversifs neutralisés, et la population, ayant tout compris, a refusé la manipulation médiatique, faisant bloc derrière les FAMa et l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette résilience populaire et institutionnelle constitue la véritable victoire face à une guerre de l’ombre. Une nouvelle force morale qui nous offre déjà tant de vigueur pour redémarrer la machine. Le Mali doit désormais construire une doctrine nationale de contre-ingérence forte, fondée sur la sécurisation des flux logistiques stratégiques, la contre-propagande active, la consolidation de l’AES comme structure de défense collective, et la mobilisation citoyenne autour de la souveraineté minière et institutionnelle.

L’ère du pillage organisé est terminée. Le plan diabolique est voué à l’échec. Le Mali est debout.

L’Aube/Rédaction
via maliweb.net

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