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Vice-président pour l’Afrique de l’Est et australe de la Banque mondiale, le Sénégalais Ndiamé Diop enjoint les gouvernements du continent à renforcer les partenariats avec le privé, à investir dans les infrastructures et, surtout, à miser sur le capital humain.
Quelque 400 projets en cours, pour un budget global de pas moins de 76 milliards de dollars. Depuis qu’il a été nommé vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Est et australe, Ndiamé Diop est à la tête de l’un des plus importants portefeuilles de l’institution sur le continent.
Fort d’une expérience de près d’un quart de siècle au sein de la Banque mondiale, le Sénégalais a longtemps travaillé en Asie du Sud-Est, où il a notamment dirigé des programmes aux Philippines et en Thaïlande. Une expérience qu’il entend bien mettre à profit, alors qu’il est désormais de retour sur le continent.
Élever le niveau de croissance
À la question cruciale des moyens à mettre en œuvre pour que les économies africaines puissent réaliser pleinement leur potentiel, Ndiamé Diop a une réponse très claire : « La responsabilité revient aux gouvernements africains. Ils doivent être plus ambitieux. Ils doivent élever leur niveau de croissance », assure-t-il dans l’entretien vidéo qu’il a accordé à The Africa Report et Jeune Afrique, en marge de l’Africa CEO Forum*, qui s’est tenu les 12 et 13 mai derniers à Abidjan.
Son argumentaire, mathématique, semble imparable : « Croître de 3 %, quand la croissance démographique est autour de 3 %, cela n’aide pas vraiment. Vous ne réduisez pas la pauvreté, vous ne créez pas assez d’emplois. » Pour ce faire, il enjoint les décideurs politiques de renforcer les partenariats entre le public et le privé et de tout faire pour mobiliser les investissements, tant au niveau local qu’international.
Investir dans le capital humain
Mais attention, prévient-il, si une forte croissance « crée un environnement favorable », elle « ne résoudra pas tout ». « Il est très important que les gouvernements soient proactifs, pour que cette croissance soit inclusive », insiste-t-il, mettant l’accent sur l’urgence d’investir dans le capital humain du continent.
« Les 20 ou 25 prochaines années pourraient être le moment de l’Afrique », s’enthousiasme-t-il. Et s’il évoque la croissance démographique, c’est pour, à l’inverse de nombreux commentateurs, considérer qu’elle offre de « réelles opportunités » : « L’Afrique représentera 90 % de l’augmentation de la force de travail mondiale. La population active en Afrique va doubler. (…) Les entrepreneurs africains, jeunes et moins jeunes, innovent, ont de très bonnes idées et veulent conquérir le monde. » Mais, alerte le vice-président de la Banque mondiale, « tout cela ne se fera pas tout seul. Les gouvernements africains devront vraiment faire les bonnes réformes pour atteindre ce potentiel ».
(*) L’Africa CEO Forum est co-organisé par Jeune Afrique Media Group (JAMG) et la Société financière internationale (IFC, filière de la Banque mondiale).
par Nicholas Norbrook
jeune afrique
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