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Alors que la Tunisie traverse une période de turbulences aigüe, le président Kaïs Saïed a remercié deux de ses ministres parmi les plus proches. Un remaniement qui a pris tout le monde de court. Les nouveaux ministres, à peine désignés, ont prêté serment aussitôt dans la nuit.
Les Tunisiens se sont réveillés avec de nouveaux ministres. Comme souvent avec Kaïs Saïed, les annonces les plus importantes sont faites au milieu de la nuit. C’est donc samedi, aux alentours de 23h, que la présidence a annoncé qu’il avait été mis fin aux fonctions de Kamel Fekih et Malek Zahi, respectivement ministres de l’Intérieur et des Affaires sociales.
Les deux hommes étaient réputés pour être des proches de Kaïs Saïed. Les rares à avoir encore son oreille. Kamel Fekih, ministre de l’Intérieur jusqu’ici, a été remplacé par Khaled Nouri, jusqu’ici gouverneur de l’Ariana, dans le grand Tunis.
Durcissement du régime
Un changement qui intervient alors que les arrestations d’avocats, militants de la société civile et journalistes s’enchaînent en Tunisie depuis le début du mois. Celle de Sonia Dahmani, avocate, arrêtée par des hommes encagoulés devant la caméra de France 24 a scandalisé en Tunisie comme à l’international.
Un durcissement du régime qui a poussé des groupes de citoyens à manifester vendredi contre ce qu’ils appellent la « dictature ». Le remplacement du ministre de l’Intérieur, réputé proche de Kaïs Saïed, reste difficile à lire avec exactitude à ce stade.
Son éviction doublée de la nomination d’un secrétaire d’État à la Sécurité nationale ne laisse présager aucun assouplissement du régime dans les semaines à venir.
Avec notre correspondante à Tunis, Amira Souilem
RFI
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