MALI : Plan de déstabilisation déjoué
Afrique
Artisan de la guerre en Irak, l’ancien vice-président américain Dick Cheney est mort
Social
Cameroun : le pays retient son souffle au premier jour de l’appel aux «villes mortes»
Afrique
Tanzanie : Samia Suluhu Hassan investie présidente malgré les violences électorales
Afrique
Élection à New York : qui sont les candidats pour diriger la première ville des États-Unis ?
Politique
Le Conseil de sécurité de l’ONU adopte une résolution sur le Sahara marocain SM le Roi adresse un Discours à Son peuple fidèle
Afrique
Tanzanie : les émeutes post-électorales se poursuivent, l’opposition évoque des centaines de victimes
Afrique
RTS - LE JT 20H DU LUNDI 03 NOVEMBRE 2025
ORTB BENIN - LE JT 20H DU LUNDI 03 NOVEMBRE 2025
RTB TV - LE JT 20H DU LUNDI 03 NOVEMBRE 2025
ORTM - LE JT 20H DU LUNDI 03 NOVEMBRE 2025
Mettre à jour
RTN Niger - LE JT 20H DU LUNDI 03 NOVEMBRE 2025
EQUINOX TV / LE JT 20H DU LUNDI 03 NOVEMBRE 2025
Un Français arrêté il y a 16 mois en possession d’armes de guerre en Centrafrique où il est accusé d’«espionnage» a entamé dimanche une grève de la faim pour dénoncer sa «détention illégale», ont affirmé sa sœur et son avocate à l’AFP.
Juan Rémy Quignolot, interpellé le 10 mai 2021 à Bangui, est notamment accusé «d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État», «complot» et «espionnage», dans un contexte de tensions persistantes entre Paris et Bangui, et maintenu en détention provisoire au-delà du délai légal d’un an, a assuré son avocate Arlette Sombo Dibelé à l’AFP.
«Jusqu’au bout»
«Il sera jugé lors de la prochaine session criminelle en octobre», a expliqué à l’AFP Eric Didier Tambo, procureur général de la Cour d’appel de Bangui, sans s’exprimer quant au maintien en détention au-delà d’un an, qui doit être notifié par une ordonnance d’un juge ou d’une chambre chargés de l’instruction le cas échéant, selon Me Sombo Dibelé.
Il a entamé une grève de la faim «jusqu’au bout» pour «protester contre l’inertie de son propre pays, la violation de ses droits et de la loi centrafricaine», a affirmé au téléphone depuis la France sa sœur Caroline Quignolot. «Il cesse de s’alimenter dans un premier temps puis, dans 15 jours, si rien n’a changé, il cessera également de s’hydrater», a-t-elle ajouté.
Une «séquestration»
Ni le gouvernement ni le procureur, sollicités par l’AFP, n’ont répondu dimanche après-midi sur le début effectif d’une grève de la faim de Juan Rémy Quignolot. Ancien militaire français, il avait travaillé ponctuellement pour plusieurs organisations en Centrafrique comme garde du corps, selon des sources humanitaires.
Son avocate dénonce une «détention provisoire» qui s’apparente à une «séquestration», assurant qu’aucune ordonnance motivée de maintien en détention n’a été notifiée. Des photos de son arrestation avaient été diffusées sur les réseaux sociaux, le montrant les mains liées dans le dos, un important arsenal à ses pieds. Le gouvernement l’avait alors accusé de détenir chez lui «une énorme quantité d’armes de guerre».
Une «instrumentalisation manifeste»
Paris avait alors dénoncé cette médiatisation comme une «instrumentalisation manifeste» visant «la présence et l’action de la France», accusant implicitement la Russie qui, depuis 2018, défie son influence dans ce pays parmi les plus pauvres du monde. La Centrafrique a pris son indépendance de la France en 1960.
L’Assemblée nationale ayant aboli la peine de mort en mai 2022, Juan Rémy Quignolot risque les travaux forcés à perpétuité.
Par Le Figaro avec AFP
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.