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Les sécheresses extrêmes, l’épidémie de Covid-19 et maintenant la guerre en Ukraine sont « autant de facteurs qui exacerbent » les risques de famine au Sahel et en Afrique de l’Ouest, alertent les spécialistes internationaux qui tiennent mercredi une réunion de haut niveau sur le sujet.
« La faim et la malnutrition pourraient toucher 38,3 millions de personnes d’ici juin, si des mesures appropriées ne sont pas prises », alerte l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) dans un communiqué, évoquant une crise d’une « ampleur exceptionnelle ».
Une réunion virtuelle de haut niveau est organisée mercredi à ce sujet par l’Union européenne, le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, et le Réseau mondial contre les crises alimentaires (RPCA) pour la région, à laquelle participeront le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell et deux Commissaires européens.
Selon les chiffres publiés en mars par le « Cadre harmonisé », un outil d’identification des zones à risques, 27 millions de personnes souffrent déjà de malnutrition dans la région du Sahel central (Mali, Niger, Burkina Faso) et du bassin du lac Tchad, qui inclut aussi Cameroun et Nigeria.
« Onze millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans la faim au cours des trois prochains mois », alertent une dizaine d’associations dont Oxfam, Action contre la faim ou Save the Children dans un communiqué publié mardi, estimant qu’il s’agit de la « pire situation en dix ans ».
L’objectif de cette réunion sera de « mobiliser une assistance alimentaire et nutritionnelle d’urgence », tout en se penchant sur les causes structurelles de ces crises « multiformes et récurrentes », indique la FAO.
Parmi elles, « la sécheresse, les inondations, les conflits et les impacts économiques de la Covid-19 ont forcé des millions de personnes à quitter leurs terres », détaille Assalama Dawalack Sidi, directrice régionale de l’ONG Oxfam en Afrique de l’Ouest et du Centre.
La guerre en Ukraine va encore empirer la situation, provoquant « une baisse de la disponibilité du blé pour six pays de l’Afrique de l’Ouest qui importent au moins 30% de cette denrée, voire plus de 50% pour certains, de Russie ou d’Ukraine », alertent les associations.
Elles s’inquiètent également d’une « chute brutale de l’aide internationale en Afrique », s’appuyant sur l’exemple du Danemark qui a réaffecté en mars deux milliards de couronnes (environ 269 millions d’euros) alloués à des programmes au Sahel pour financer l’accueil des réfugiés ukrainiens.
Afp
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