MALI : Plan de déstabilisation déjoué
Afrique
Artisan de la guerre en Irak, l’ancien vice-président américain Dick Cheney est mort
Social
Cameroun : le pays retient son souffle au premier jour de l’appel aux «villes mortes»
Afrique
Tanzanie : Samia Suluhu Hassan investie présidente malgré les violences électorales
Afrique
Élection à New York : qui sont les candidats pour diriger la première ville des États-Unis ?
Politique
Le Conseil de sécurité de l’ONU adopte une résolution sur le Sahara marocain SM le Roi adresse un Discours à Son peuple fidèle
Afrique
Tanzanie : les émeutes post-électorales se poursuivent, l’opposition évoque des centaines de victimes
Afrique
RTS - LE JT 20H DU LUNDI 03 NOVEMBRE 2025
ORTB BENIN - LE JT 20H DU LUNDI 03 NOVEMBRE 2025
RTB TV - LE JT 20H DU LUNDI 03 NOVEMBRE 2025
ORTM - LE JT 20H DU LUNDI 03 NOVEMBRE 2025
Mettre à jour
RTN Niger - LE JT 20H DU LUNDI 03 NOVEMBRE 2025
EQUINOX TV / LE JT 20H DU LUNDI 03 NOVEMBRE 2025
En Guinée, il y a 12 ans, des militaires sous le régime du capitaine Moussa Dadis Camara ont perpétré les pires massacres jamais commis en une journée contre des opposants et des membres de la société civile opposés au régime militaire qui voulait empêcher la candidature du chef de la junte. Douze ans après, toujours en quête de justice, les victimes en appellent aux nouvelles autorités guinéennes.
Les victimes qui en ont encore gros sur le cœur. Elles estiment qu’elles n’ont jamais bénéficié du soutien de l’ancien régime. Certains accusent l’ancien président d’immobilisme.
« Oui, c’est le régime de Alpha Condé, lui, il était parmi les organisateurs du 28 septembre. Il faisait parti de ceux-là qui nous ont recommandé d’aller au stade du 28-Septembre, il était opposant au régime militaire », explique Aissatou Bary, l’une des victimes directe du 28 septembre 2009.
Touré Kadiatou Camara a, elle, survécu grâce au soutien de son époux alors que d’autres ont été rejetées par leurs familles. « Il y a des femmes qui n’ont pas eu de soutien moral, elles ont perdu leur foyer, elles ont été stigmatisées au sein de leurs familles, au sein de leurs proches, elles n’ont pas eu le courage de parler de ce qui leur est arrivé », témoigne-t-elle.
« Nous demandons à la nouvelle autorité des réparations et que plus jamais ce qui nous est arrivé à nous ne se reproduise, que plus jamais que d’autres femmes soient violées en Guinée, plus jamais que des jeunes gens soient tués et disparaissent sans que leurs parents ne puissent faire leur deuil », ajoute-t-elle.
Ce jour-là dans ce stade historique du 28-Septembre, 157 Guinéens ont été massacrés par des militaires et 109 femmes ont été violées, selon des statistiques d’ONG de défense des droits de l’homme et l’ONU.
« Ouvrir le procès du 28-Septembre serait vraiment un acte fort pour que cette transition soit un nouveau départ pour la Guinée. »
rfi
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.