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Une plainte sera déposée contre les sanctions économiques imposées par la Cédéao et l’Uemoa. C’est ce qu’a annoncé hier le Premier ministre de transition, Choguel Maïga, dans une interview de près d’une heure et demie diffusée sur l’ORTM, la télévision d’État du Mali.
Le chef du gouvernement de transition a aussi évoqué la poursuite des négociations avec la Cédéao, l’attitude de la France ou encore les « rumeurs » sur la présence dans le pays du groupe Wagner.
Une plainte sera déposée devant les institutions sous-régionales, africaines et internationales, contre des sanctions jugées « illégales ». Le Premier ministre de transition estime que leur objectif réel est de « déstabiliser le Mali » et d’ « achever » « un peuple déjà à terre ».
Et selon Choguel Maïga, c’est la France qui serait à la manœuvre.
Remontant au début de l’intervention militaire française dans le pays, le chef du gouvernement accuse Paris d’œuvrer à « la désintégration » de l’État et réitère l’intention des autorités de transition de relire des accords de défense jugés « déséquilibrés ».
Quant à la Cédéao, son « erreur est de tout ramener aux élections » qui ne sont « pas une fin en soi », juge Choguel Maïga. Qui rappelle les maux du pays – élections contestées, corruption, détournement d’argent public, impunité, insécurité – pour justifier la nécessité de réformer avant d’aller au vote. Les engagements pris par les autorités et par lui-même ? « La mission est sacrée, mais c’est le terrain qui commande », dit-il.
Nous ne voulons pas « l’humiliation »
« Nous ne fermons pas la porte au dialogue », rappelle également le Premier ministre de transition, « mais ce que nous ne voulons pas », c’est « l’humiliation » et le retour « à l’esclavage ».
Aucune indication sur une nouvelle proposition de chronogramme électoral.
Enfin sur la présence de mercenaires russes du groupe Wagner dans le pays, Choguel Maïga dément à nouveau les « rumeurs » : « la guerre psychologique et l’intoxication ne peuvent pas nous perturber ».
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