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Plus de 500 000 personnes, déplacées par la guerre, sont revenues dans le nord du territoire depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, a annoncé samedi la Défense civile de Gaza.
Sur le front diplomatique, Donald Trump et Emmanuel Macron sont attendus en Égypte lundi pour soutenir la mise en œuvre de l’accord. De son côté, le Hamas a mis en en garde contre des négociations « difficiles » pour la deuxième phase du plan américain.
Des centaines de milliers de Palestiniens déplacés sont rentrés chez eux samedi 11 octobre dans le nord de la bande de Gaza pour découvrir l’ampleur des destructions causées par deux ans de guerre au second jour du cessez-le-feu, le Hamas mettant en garde contre des négociations « difficiles » pour la prochaine phase du plan Trump.
Alors que des dirigeants étrangers, dont les présidents américain Donald Trump et français Emmanuel Macron, sont attendus en Egypte lundi pour soutenir la mise en œuvre de cet accord, un cadre du Hamas a indiqué à l’AFP qu’il était « hors de question » que le mouvement islamiste accepte de se désarmer.
Avant le désarmement, l’accord prévoit la libération d’ici lundi 9 H GMT des derniers otages retenus à Gaza et de centaines de prisonniers palestiniens écroués en Israël. Samedi, les autorités israéliennes ont indiqué rassembler dans deux prisons les détenus devant être libérés contre les otages.
« Nous continuerons à crier et à nous battre jusqu’à ce que tout le monde soit rentré à la maison », a déclaré samedi Einav Zangauker, une des figures de la mobilisation pour le retour des captifs lors d’un rassemblement à Tel-Aviv pour le retour des otages. Son fils, Matan Zangauker, 25 ans, fait partie des 20 captifs présumés encore en vie.
« Vous rentrez à la maison », a déclaré sur place l’émissaire américain Steve Witkoff qui s’était rendu plus tôt en journée à Gaza avec le gendre de Donald Trump, Jared Kushner et le chef de l’armée israélienne Eyal Zamir.
« Je me suis mise à pleurer »
Dans l’enclave, la Défense civile de Gaza, organisation de premiers secours opérant sous l’autorité du Hamas, a annoncé samedi que plus de 500 000 personnes, déplacées par la guerre, étaient revenues dans le nord du territoire depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.
Raja Salmi est ainsi parvenue, après un « voyage particulièrement épuisant », à revenir dans son quartier d’al-Rimal, au coeur de la ville de Gaza, où les bombardements des dernières semaines ont détruit ce que l’armée israélienne a présenté comme des zones censées abriter des milliers de combattants du Hamas.
« J’étais debout devant (ces ruines) et je me suis mise à pleurer, tous les souvenirs ont été réduits en poussière », a-t-elle raconté à l’AFP.
« Je ne sais pas quoi dire, ce que je vois est plus fort que tous les mots… Destruction, destruction, et encore destruction », a dit à l’AFP Saher Abu Al-Atta, un autre habitant de retour dans la ville, depuis les décombres de l’hôpital pédiatrique al-Rantissi.
À travers la bande de Gaza, des secouristes continuent de fouiller les décombres à la recherche de corps après le repli des troupes israéliennes derrières les lignes convenues, à l’intérieur du territoire, dans le cadre du cessez-le-feu.
L’armée avait averti vendredi que plusieurs zones restaient « extrêmement dangereuses » pour la population civile. Plusieurs sources palestiniennes ont fait état de tirs sporadiques, notamment vers Khan Younès (sud), ce que l’armée n’a pas confirmé.
L’entrée en vigueur du cessez-le-feu a déclenché une période de 72 heures maximum pendant laquelle le Hamas doit remettre les 48 otages restants, vivants ou morts, qui avaient été enlevés en Israël lors de l’attaque sans précédent du Hamas du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.
En échange, Israël doit libérer 250 « détenus pour des raisons de sécurité » dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et 1 700 Palestiniens arrêtés par l’armée israélienne dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.
Aucun soldat américain à Gaza
Si Donald Trump s’est dit confiant que le cessez-le-feu « tiendra », après les deux premiers qui n’avaient pu être pérennisés, un cadre du Hamas, Hossam Badran, a mis en garde samedi contre des pourparlers « difficiles » pour la deuxième phase du plan américain qui prévoit le désarmement à Gaza du mouvement islamiste.
« La deuxième phase des négociations nécessite des discussions plus complexes et ne sera pas aussi facile que la première phase », a déclaré à l’AFP M. Badran dont le mouvement n’assistera pas à la signature du cessez-le-feu attendue lundi en Égypte avec plusieurs chefs d’État dont MM. Trump et Macron.
« Nous espérons ne pas revenir (à la guerre), mais le peuple palestinien et les forces de la résistance vont certainement (…) utiliser toutes leurs capacités pour repousser l’agression si la bataille leur est imposée », a-t-il ajouté.
« La remise des armes proposée est hors de question et n’est pas négociable », a indiqué samedi à l’AFP un responsable du Hamas sous couvert de l’anonymat.
Dans le cadre du plan Trump, un premier déploiement de 200 soldats américains doit arriver en Israël pour contribuer à la surveillance du cessez-le-feu à Gaza.
Le nouveau chef du Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), Brad Cooper, a annoncé samedi s’être rendu à Gaza pour discuter de la « stabilisation » de la situation, tout en assurant qu’aucune troupe américaine ne serait déployée sur le territoire palestinien.
L’armée américaine doit plutôt coordonner une force opérationnelle multinationale qui se déploiera à Gaza.
Avec AFP
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