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Selon une organisation locale, une attaque de drones contre un centre de déplacés a fait au moins 60 morts samedi à El-Facher, dernière grande ville du Darfour échappant encore au contrôle total des Forces de soutien rapide, le puissant groupe paramilitaire en guerre contre l’armée soudanaise depuis avril 2023.
Les civils continuent de payer le prix fort au Soudan. Une attaque de drones contre un centre de déplacés a fait au moins 60 morts samedi 11 octobre à El-Facher, une ville assiégée du Darfour, dans l’ouest du pays, a annoncé une organisation locale.
Selon la Coordination des comités de résistance, un groupe de civils qui coordonne l’aide et documente les exactions du conflit, les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont mené une attaque de drone contre le centre de déplacés Dar al-Arqam, installé dans les locaux d’une université.
Deux frappes de drones et huit tirs d’obus ont visé le site, selon la même source, qui faisait état dans un premier bilan d’une trentaine de morts.
Des corps sont restés coincés dans des abris souterrains, a précisé dans un communiqué la Coordination, qui dénonce un « massacre ».
« Des enfants, des femmes et des personnes âgées ont été tués de sang-froid et un grand nombre d’entre eux ont été complètement brûlés », poursuit le texte, déplorant que « le monde reste silencieux ».
El-Facher est la dernière grande ville de la vaste région du Darfour qui échappe encore au contrôle total des FSR, en guerre contre l’armée soudanaise depuis avril 2023.
Massacres de civils
Les paramilitaires ont pris ces dernières semaines le contrôle de nombreux secteurs d’El-Facher, repoussant l’armée dans ses derniers bastions.
Après plus d’un an de siège, la ville, qui abrite 400 000 civils pris au piège, est au bord de l’effondrement. Les habitants affirment passer la plupart de leur temps dans des abris de fortune creusés sous terre pour échapper aux frappes quotidiennes.
L’offensive en cours contre El-Facher est la plus violente depuis le début de la guerre. Les organisations humanitaires redoutent des exactions de masse en cas de prise de la ville par les paramilitaires, en particulier contre les communautés non arabes, comme l’ethnie des Zaghawa, pilier des Forces conjointes alliées à l’armée.
Le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Volker Türk, a dénoncé vendredi les massacres de civils dans cette ville, notamment des exécutions sommaires au caractère apparemment ethnique. « Je suis consterné par le mépris constant et flagrant des FSR pour la vie des civils », a-t-il déclaré en réaction à une autre attaque.
Il a exhorté les pays voisins à « prendre des mesures urgentes pour protéger les civils et prévenir de nouvelles atrocités à El-Facher et dans tout le Darfour ».
La guerre a été déclenchée en avril 2023 par une lutte de pouvoir entre deux anciens alliés : le général Abdel Fattah al-Burhane, commandant de l’armée et dirigeant de facto du Soudan depuis le coup d’État de 2021, et le général Mohamed Hamdane Daglo, à la tête des FSR.
La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et provoqué ce que l’ONU qualifie de « pire crise humanitaire au monde ».
Avec AFP
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