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Alors qu’une mission du Fonds monétaire international (FMI) séjourne à Kinshasa depuis plus d’une semaine, Kristalina Ivanova Gueorguieva, directrice générale de cette institution financière, a rencontré lundi à Paris Félix Tshisekedi.
Cette rencontre tenue en marge du sommet international sur le financement des économies africaines concerne les négociations autour d’un nouveau programme. Même si des avancées sont enregistrées, le chemin à parcourir est encore long compte tenu des conditions à remplir par la partie congolaise.
Pour une partie de l’argent, il n’y aura pas de conditionnalités. La RDC attend d’ici au mois d’aout 1,5 milliard de dollars du FMI. C’est au titre des droits de tirage spéciaux. Cela permettra au pays d’augmenter ses réserves officielles. Pour ce qui est des discussions en cours à Kinshasa, il est question de 1,5 milliard de dollars supplémentaires qui pourrait être accordés dans le cadre d’un programme triennal.
Mais pour que les négociations s’ouvrent sur ce programme, il faut notamment évaluer les précédents engagements pris par la RDC.
Par exemple, le pays doit justifier l’utilisation des fonds reçus dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Il s’agit d’un montant de plus de 360 millions de dollars accordés en avril 2020. Le FMI veut par exemple que le gouvernement congolais publie les contrats signés avec les différents prestataires.
Il y a également les changements attendus du côté de la Banque centrale du Congo (BCC) qui doit se conformer à la nouvelle loi qui l’organise depuis 2018. Par exemple, un 1er et un 2e vice-gouverneur doivent être rapidement nommés. Dans la configuration actuelle, le vice-gouverneur comme d’ailleurs tous les administrateurs sont en dépassement de leurs mandats.
Bref, il faut avoir un nouveau conseil de direction et un conseil d’administration renouvelé pour renforcer la crédibilité de la BCC vis-à-vis de ses partenaires.
Outre ces deux conditions majeures, le FMI a également insisté sur la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption ainsi que la nécessité d’améliorer la mobilisation des recettes publiques.
rfi
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