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Des affrontements entre le M23, allié à des troupes rwandaises, et l’armée congolaise sont en cours ce mardi dans le Sud-Kivu, trois jours après un appel de dirigeants africains à un cessez-le-feu qui a été suivi d’une relative accalmie.
Les combattants du M23 et les soldats rwandais ont attaqué à l’aube du 11 février 2025 des positions de l’armée congolaise (FARDC) près d’Ihusi, selon des sources sécuritaires et locales. Cette localité est située à environ 70 km de Bukavu, capitale du Sud-Kivu, et à quelque 40 km de l’aéroport provincial installé à Kavumu. Plusieurs sources locales ont fait état de « détonations d’armes lourdes ».
Réunis samedi en sommet en Tanzanie, les dirigeants d’Afrique australe et de l’Est avaient appelé leurs états-majors à proposer un plan d’application d’un cessez-le-feu « inconditionnel » d’ici à jeudi. Le président rwandais, Paul Kagame, était présent à Dar es-Salaam tandis que son homologue congolais, Félix Tshisekedi, participait en visioconférence.
Selon des sources sécuritaires, le M23 et ses alliés rwandais ont tenté ces derniers jours de prendre le contrôle des hauts plateaux surplombant la route principale menant à Bukavu, et ainsi couper les voies d’approvisionnement de l’armée congolaise. Ce mouvement a toutefois été contenu par les militaires burundais déployés dans le secteur. Environ 10 000 militaires burundais sont déployés au Sud-Kivu en appui de l’armée congolaise, selon une source sécuritaire. Bujumbura a envoyé vendredi au moins un bataillon supplémentaire dans la zone.
Peur à Bukavu, risques sanitaires à Goma
Après s’être emparés, au terme d’une offensive éclair fin janvier, de la grande ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, le M23 et les troupes rwandaises ont progressé dans le Sud-Kivu. La peur d’une prochaine attaque s’est déjà emparée de Bukavu, cité d’un million d’habitants. Les écoles ont fermé vendredi. Mardi, les banques sont restées portes closes. La prise de Bukavu, qui était déjà tombée aux mains de soldats dissidents de l’armée congolaise en 2004, donnerait le contrôle total du lac Kivu au M23 et aux troupes rwandaises.
Mais avant Bukavu, la menace pèse sur l’aéroport de Kavumu, dont l’activité est principalement militaire. Ce point stratégique est utilisé par l’armée congolaise pour acheminer des renforts en hommes et en matériel dans la région. Sa principale base militaire est située non loin.
À Goma, la situation humanitaire s’aggrave. L’eau courante est coupée dans une partie de la ville. Sans autre solution, des habitants s’approvisionnent dans l’eau du lac Kivu, où des corps ont été repêchés après les combats. Selon le bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), une augmentation de cas de choléra a été observée dans la région, notamment parmi les populations déplacées par les combats.
La crise dans l’est de la RDC doit être abordée lors d’une réunion de l’Union africaine à Addis-Abeba, vendredi 14 février. Depuis la récente intensification du conflit, les appels de la communauté internationale à une désescalade se sont multipliés, avec la crainte que le conflit ne dégénère en guerre régionale. Jusqu’à présent, les initiatives diplomatiques pour tenter de régler le conflit qui dure depuis plus de trois ans n’ont rien donné. Kinshasa réclame, sans effet jusqu’ici, des « sanctions ciblées » contre le Rwanda.
(Avec AFP)
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