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La République démocratique du Congo a annoncé mardi la signature d’un « accord de développement exclusif » avec deux entreprises chinoise et espagnole pour tenter de financer son projet de méga-barrage hydro-électrique Grand Inga sur le fleuve Congo d’une capacité de 11.000 MW.
Pour ce projet de longue date d’un coût estimé à 14 milliards de dollars, l’accord a été signé entre la RDC et les groupements d’entreprises « Chine Inga 3 » et « ProInga », selon un communiqué de la présidence congolaise.
« Chine Inga 3 » est emmené par Three Gorges Corporation (gestionnaire du gigantesque barrage des Trois-Gorges en Chine).
« ProInga » est emmené par Cobra Instalaciones y servicios, filiale du groupe de BTP espagnol ACS, dirigé par Florentino Perez, également connu comme président du Real Madrid.
« En vertu de cet accord, la République démocratique du Congo entérine la constitution d’un consortium unique par les deux groupements », détaille la présidence.
« Les groupements s’engagent à financer des études d’exécution » à l’issue desquelles « le consortium unique devra soumettre à la République démocratique du Congo les contours définitifs du projet de la centrale dont le coût est estimé à 14 milliards de dollars », poursuit la présidence congolaise.
Inga 3, « qui est la première des six phases du Grand Inga », selon Kinshasa, doit théoriquement prendre le relais des barrages Inga I (1972) et Inga II (1982) installés sur les rapides du fleuve Congo, dans la province du Kongo-central (ouest).
« La construction va durer de cinq à sept ans, peut-être jusqu’à onze ans », avait déclaré le 13 juin le chargé de mission du président Joseph Kabila pour ce méga-projet, Bruno Kapandji.
« Nous sommes en train de préparer le contrat de collaboration exclusive qui va permettre d’aller chercher des financements », avait-il poursuivi à Lubumbashi (sud-est) devant des professionnels du secteur minier un peu sceptiques.
La RDC ne parvient pas à transformer ses richesses minérales sur place ni à éclairer la vaste majorité de ses quelque 80 millions d’habitants faute de centrales hydro-électriques.
C’est un paradoxe puisque le pays tire son nom du deuxième fleuve le plus long d’Afrique (4.700 km) avec l’un des débits les plus puissants du monde (40.000 m3/seconde).
Dans son communiqué mardi, la présidence confirme que la RDC « collaborera avec l’Afrique du Sud avec laquelle elle a conclu un traité ad hoc concernant le projet Grand Inga ».
La RDC affirme miser aussi sur « l’appui et la participation des institutions financières de développement ».
En juillet 2016, la Banque mondiale avait suspendu « le financement de son assistance technique » au projet.
Afp
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