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Destitution de Macron : la proposition validée à l’Assemblée et envoyée à la commission des Lois

Destitution de Macron : la proposition validée à l’Assemblée et envoyée à la commission des Lois

La procédure de destitution du président Macron, portée par la France insoumise, a été jugée recevable mardi par le bureau de l’Assemblée, qui l’a renvoyée devant la commission des Lois, selon des sources parlementaires.

Portée par la France insoumise, la procédure de destitution d’Emmanuel Macron a été jugée recevable mardi 17 septembre par le bureau de l’Assemblée, qui l’a renvoyée devant la commission des Lois, selon des sources parlementaires.

La plus haute instance exécutive de la chambre basse a donc validé la première étape de cette procédure, par 12 voix contre 10 selon le chef du groupe Union des droites pour la République, Éric Ciotti.

La gauche a fait le plein de ses voix pour donner ce feu vert au texte signé par l’ensemble des députés Insoumis – et une poignée d’élus écologistes et communistes.

La cheffe du groupe LFI Mathilde Panot s’est aussitôt félicitée sur X de cet « événement inédit dans l’histoire de la Ve République », donnant « rendez-vous prochainement en commission des Lois pour en débattre ».

https://x.com/MathildePanot/status/1835981884637008027?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1835981884637008027%7Ctwgr%5E1bb9bdfb63a903195d221a5c9cf74e497fecc272%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.france24.com%2Ffr%2Fafrique%2F20240917-mali-attaque-contre-un-camp-militaire-tirs-et-explosions-C3A0-bamako

Peu de chances d’aboutir

La démarche a cependant très peu de chances d’aboutir, la gauche étant minoritaire en commission, comme dans l’hémicycle, où la destitution doit être approuvée par deux tiers des parlementaires.

Ce qui supposerait notamment l’appui du Rassemblement national, dont la patronne Marine Le Pen a dénigré une « manœuvre d’enfumage » de « l’extrême gauche » pour « tenter de faire oublier ses multiples compromissions avec la macronie ».

Dans le camp présidentiel, l’ex-Premier ministre et chef des députés Renaissance Gabriel Attal a déclaré lors de la réunion du bureau de l’Assemblée que « cette motion et ce débat (sont) une déclaration de guerre à nos institutions », qualifiant ses auteurs d' »agents de déstabilisation permanente ».

Avec AFP

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