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Alors que les responsables politiques et militaires israéliens multiplient les menaces d’une offensive majeure contre le Hezbollah, le parti libanais pro-iranien se prépare pour une grande confrontation. Même si ses dirigeants pensent que la guerre totale n’est pas inéluctable, ils agissent comme si elle allait avoir lieu très prochainement.
Des sources concordantes rapportent que le Hezbollah a décrété l’état d’alerte générale au sein de ses combattants qui font face à l’armée israélienne sur un front de 120 kilomètres. Trois groupes de combat territoriaux composés de milliers d’hommes sont chargés de défendre la zone frontalière avec Israël. Il s’agit de l’unité Nasr, dont le chef Taleb Abdallah a été tué le 12 juin. Les deux autres se nomment Aziz et Badr. Ces trois groupes sont appuyés par l’unité d’élite al-Radwan, qui déploie dans le sud du Liban plus de 2500 combattants expérimentés.
Le Hezbollah a la capacité d’envoyer en renfort des dizaines de milliers d’hommes, aguerris et entraînés sur le champ de bataille syrien. En plus de ces effectifs, le Hezbollah dispose d’un vaste arsenal composé d’au moins 150 000 roquettes et missiles, dont des centaines de projectiles de longue portée et de haute précision, dotés de système de guidage.
Le Hezbollah dispose aussi de missiles sol-mer de fabrication chinoise et iranienne et d’un système de défense anti-aérien avec lequel il a déjà abattu au moins cinq drones israéliens, ainsi que des milliers de missiles guidés antichars. Malgré cette mobilisation, le Hezbollah n’a pas encore procédé à l’évacuation des bâtiments qui abritent ses institutions médiatiques, sociales et administratives, à Beyrouth et ailleurs.
Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
rfi
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